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En 1988, Peter Lindbergh réalise pour le Vogue américain une série de photographies de jeunes mannequins prises au naturel sur la plage de Santa Monica.
« Une femme plus entière, plus aventureuse, qui échappe à l’emprise masculine. Il s’agit avant tout de raconter des histoires. »
Si cette image se différencie déjà fortement de l’esthétique de l’époque, le véritable marqueur sera, en janvier 1990, la couverture du British Vogue, pour laquelle posent pour la première fois ensemble Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Tatjana Patitz et Christy Turlington. Ce cliché iconique, qui consacre la naissance des « supermodels » – pour certains ici habillés en Dior – influencera profondément l’histoire de la photographie de mode.
Peter Lindbergh a pris l’habitude de ne jamais assister aux défilés. La distance avec laquelle il aborde son sujet – et la liberté qui lui est laissée par les magazines – favorise les narrations visuelles d’une grande force, parfois préparées à partir de storyboards. Issues des archives de la Peter Lindbergh Foundation, les planches contact et tirages d'étude montrent les étapes qui président au choix final, dont le tirage définitif sert de référence aux équipes éditoriales.
En 1988, Peter Lindbergh réalise pour le Vogue américain une série de photographies de jeunes mannequins prises au naturel sur la plage de Santa Monica.
« Une femme plus entière, plus aventureuse, qui échappe à l’emprise masculine. Il s’agit avant tout de raconter des histoires. »
Si cette image se différencie déjà fortement de l’esthétique de l’époque, le véritable marqueur sera, en janvier 1990, la couverture du British Vogue, pour laquelle posent pour la première fois ensemble Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Tatjana Patitz et Christy Turlington. Ce cliché iconique, qui consacre la naissance des « supermodels » – pour certains ici habillés en Dior – influencera profondément l’histoire de la photographie de mode.
Peter Lindbergh a pris l’habitude de ne jamais assister aux défilés. La distance avec laquelle il aborde son sujet – et la liberté qui lui est laissée par les magazines – favorise les narrations visuelles d’une grande force, parfois préparées à partir de storyboards. Issues des archives de la Peter Lindbergh Foundation, les planches contact et tirages d'étude montrent les étapes qui président au choix final, dont le tirage définitif sert de référence aux équipes éditoriales.
